Qui était Surcouf ?

Né le 12 décembre 1773 à Saint-Malo, le corsaire Robert Surcouf, fils de Charles-Ange Surcouf Sieur de Bois-gris, est l’une des plus grandes icônes de Bretagne. Fin navigateur réputé pour son tempérament de feu, son entêtement et son amour du combat, Robert Surcouf est représenté dans différents endroits de Saint-Malo, lieux immuables qui lui rendent hommage depuis sa mort le 08 juillet 1827. Mais Robert Surcouf, c’est aussi le symbole du courage, de la ténacité et de la vivacité bretonne.

Un enfant difficile voué à un brillant destin

Distrait, bagarreur et têtu, le jeune Robert Surcouf en fit voir de toutes les couleurs à ses parents, à tel point qu’ils furent contraints de l’envoyer en pension à Dinan, chez un prêtre très strict. L’enfant fugua au beau milieu de l’hiver, s’enfonça dans une forêt abritant une meute de loups. Il s’écroula dans la neige, presque mort de fatigue, avant d’être secouru par un marchand de poisson de Cancale. Le vœu le plus cher de Robert Surcouf était d’entrer dans la marine. Ses tuteurs n’eurent d’autre choix que de succomber à ses désirs.
Mousse à l’âge de 13 ans, il devint marin deux années plus tard à force de dur labeur. Robert Surcouf était un enfant qui aimait apprendre. Et il ne se plaignant jamais car c’est dans la douleur qu’il se façonnait. En 1789, il embarqua sur un brick en partance pour les Indes et se fit très vite remarquer pour ses facultés hors normes. Il fit preuve de courage, de volonté et faillit perdre la vie à plusieurs reprises. Le capitaine de l’Aurore, bateau sur lequel il leva l’ancre, le nomma officier ! Les petits week-ends en amoureux en Bretagne, très peu pour Robert Surcouf…

Surcouf, un homme transformé par la mer

Surcouf, le plus grand corsaire de son époque, fut un combattant d’une ruse et d’une audace exceptionnelle. Dans un contexte de guerres maritimes qui opposaient la flotte française à la Royal Navy brittanique, Robert Surcouf marqua très vite des points. Le Centurion, le Diomède, le Triton, le Kent, tous les plus impressionnants navires militaires de la flotte britannique furent forcés de céder face au culot et la ténacité de celui que l’on appelait le « Tigre des Mers », dans des affrontements pourtant très inégaux sur le papier.
Les exploits de Surcouf lui valurent le titre de baron. Dans le cœur des Malouins, Surcouf est un héros. Ce der-nier finit d’ailleurs ses jours à Saint-Malo, terrassé par une longue maladie. Sa sépulture se trouve à Rocabey, à sept minutes de notre hôtel en bord de mer à Saint Malo.

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