Les confitures de Raphaël

Connaissez-vous les confitures que nous vous proposons au petit déjeuner ? 🍽

 

Les confitures de Raphaël c’est avant tout une histoire de famille. 👨‍👩‍👦‍👦

Tout a commencé le jour où Raphaël a décidé de changer de travail pour se mettre derrière les fourneaux. Il a d’abord créé ses premières confitures dans la cuisine familiale. Après avoir expérimenté plusieurs techniques de fabrication, ses pots de confitures étiquetés des jolis dessins de sa tante, traversent les frontières et s’envolent pour les Etats-Unis. Son frère Cédric, séduit par le métier, décide de rejoindre l’aventure aux côtés de Raphaël. Ils ont décidé ensemble d’implanter leur nouvel atelier de production à Saint Coulomb, ville située entre Cancale et Saint Malo.

 

Il est possible d’acheter leurs confitures dans plusieurs points de vente et à l’occasion des portes ouverte de leur atelier.

 

« Des fruits choisis parmi les meilleures variétés, de belles bassines de cuivre, une cuisson très courte et un certain tour de main assurent une production de qualité. »

 

Pour plus de renseignements c’est par ici 👉🏻 https://www.confitures-raphael.fr/

Étienne Blandin, Peintre de la Marine

La centaine d’œuvres d’Étienne Blandin à la Chapelle Saint-Sauveur

Les amateurs d’art qui séjournent à notre hôtel à Saint-Malo pas cher jusqu’au 27 octobre prochain ne manqueront probablement pas la monographie entièrement consacrée au peintre Étienne Blandin, laquelle reprend non seulement une centaine d’œuvres et d’objets exposés, mais qui a aussi pour vocation d’élargir le thème de l’exposition par la reproduction de nombreux tableaux inédits.

Peu connu du grand public, Étienne Blandin était pourtant un peintre de talent. Cela n’est pas pour rien que la Chapelle Saint-Sauveur a été entièrement aménagée pour recevoir ses plus belles toiles.

Fils d’un marin originaire de Cancale, Étienne Blandin s’est très tôt lancé dans la production de paysages de la région, sans oublier ses incontournables portraits de corsaires. Décédé en 1991, Étienne Blandin repose désormais au cimetière marin du Rosay.

Des visites audio-commentées accessibles à toutes et à tous

L’exposition « Étienne Blandin, Peintre de la Marine » vous ouvre ses portes tous les jours jusqu’au 27 octobre 2019 de 10 heures à 12 heures, et de 14 heures à 19 heures.

L’on notera qu’un parcours de visites audio-commenté adapté aux personnes en situation de déficience visuelle a été mis au point. Il suffit en effet de télécharger l’appli smartphone Guidigo pour profiter du parcours audio-commenté avec des écouteurs. Les personnes en situation de déficience auditive peuvent elles aussi tirer le meilleur de l’exposition grâce à des tablettes numériques disponibles à l’entrée de la Chapelle Saint-Sauveur.

Les tarifs pour assister à l’exposition sont comme suit : 5 € pour le tarif plein, 10 € pour le tarif familial (deux parents et deux enfants de moins de 18 ans), enfin les étudiants et les enfants de 8 à 18 ans bénéficient d’un tarif réduit de 2 €.

Saviez-vous que Saint-Malo est installée sur une chaîne de montagnes ?

Et si notre hôtel dans Saint-Malo intra-muros reposait sur une montagne ? En effet, bien que Saint-Malo soit principalement délimitée par le littoral au nord, et l’estuaire de la Rance à l’ouest, l’agglomération malouine est composée d’une succession importante de collines et de points hauts, lesquels sont majoritairement constitués de rochers.

La géologie de Saint-Malo montre également que la commune se trouve en bordure de plusieurs massifs. Décryptage.

Saint-Malo : un paysage remanié au fil du temps

En 2020, le site géologique de Saint-Malo présente une belle diversité de paysages. Ce dernier est principalement constitué d’une succession de pointes, de collines, d’îles et de rochers, lesquels créent des espaces en creux des baies, qui sont plus ou moins profondes.

Ce qui est sûr, c’est que le défilement de reliefs incisés rythme le panorama de l’agglomération : tandis que la ville intra-muros est nichée sur un îlot à l’embouchure de la Rance, dans la Manche, les localités alentours sont davantage installées sur des promontoires qui dominent le reste de l’espace.

Et pourtant, on oublie souvent que Saint-Malo est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain. Il s’agit de l’unité géologique du massif éponyme, lequel est la conséquence de la succession de chaînes de montagnes bien distinctes. En d’autres mots, Saint-Malo repose sur des massifs qui étaient autrefois surélevés !

Une chaîne de montagnes qui s’est déformée

Le site géologique de Saint-Malo trouve refuge dans une dépression de la croute terrestre limitée au sud par un massif composé de granite, le pluton de Lanhélin, qui est lui aussi rattaché à un ensemble montagneux bien plus vaste.

Il y a plus de 500 millions d’années, une chaîne de montagnes majeure culminant à environ 4 000 mètres de hauteur dominait l’ensemble du territoire malouin. Toutefois, un événement thermo-tectonique a fini par provoquer l’affaissement lent et progressif de l’écorce terrestre.

À noter qu’historiquement, la cité historique de Saint-Malo fut construite sur ce qui était une île rocheuse localisée entre la pointe du Naye (dans les alentours de Saint-Servan) et les prairies de Cézembre. Ce n’est que plus tard que l’île devint une presqu’île.

Les Malouins et la pêche : une passion qui dure

Capitale autoproclamée des terre-neuvas, Saint-Malo a fait de la morue l’un de ses emblèmes locaux. Mais pourquoi existe-t-il un lien aussi fort entre la pêche et les Malouins ?

Il est possible de voir des bateaux de pêcheurs au loin depuis certaines des chambres de notre hôtel à Saint-Malo intramuros avec vue sur mer. Mais saviez-vous que la pratique de la pêche dans notre région date d’avant le 16ème siècle ?
En effet, à cette époque-là, Saint-Malo se disait capitale des terre-neuvas, des pêcheurs qui quittaient chaque année les côtes européennes pour rejoindre le Canada — et plus précisément la région de Terre-Neuve —, afin d’y pêcher la morue.

Saint-Malo et ses terre-neuvas : l’amour, le vrai

La morue a pendant très longtemps occupé une place majeure dans l’histoire de Saint-Malo, à tel point que plus de la moitié de la ville vivait de la pêche entre le 16ème et le 18ème siècle. À certaines années, c’étaient même des centaines de navires qui quittaient la cité corsaire pour braver les vagues de l’Atlantique en direction de Terre-Neuve ou du Groenland.

Toutefois, tous les terre-neuvas n’étaient pas malouins ou français : certains d’entre eux étaient basques, portugais ou encore anglais. Dans tous les cas, l’idylle se termina à la fin du 20ème siècle, la surpêche entraînant la raréfaction du poisson…

Reste que la pêche à la morue représentait une activité économique essentielle pour les populations du littoral hexagonal. Saint-Malo, tout comme Fécamp et Granville, devint rapidement un port de terre-neuvas. C’est d’ailleurs cette même activité qui conduisit à la colonisation de l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, lequel était situé tout proche des bancs.

Tout savoir sur la pêche à la morue à Saint-Malo

À Saint-Malo, on pratiquait typiquement deux sortes de pêche : la pêche à la morue verte (ou pêche errante), et la pêche à la morue sèche (qui était exécutée à l’abri des vents et courants). Dans les deux cas, les conditions des travailleurs étaient particulièrement difficiles.

Dans le cadre de la pêche à la morue verte, des équipages d’une trentaine d’hommes partaient pour des saisons de pêche allant de six à sept mois ! Ils pêchaient d’ailleurs à bord de doris, des petits bateaux à fond plat facilement manœuvrables. Une fois rapporté sur le navire, le poisson attrapé était ouvert, lavé, salé et empilé.

En ce qui concerne la pêche à la morue sèche, elle exigeait une main-d’œuvre encore plus importante (jusqu’à cent hommes par navire). Les bateaux mouillaient dans un havre de Terre-Neuve et des baraquements étaient ensuite construits pour y stocker le poisson. Les pêcheurs vivaient dans des installations très sommaires et devaient faire face à un grand froid.

Vous pouvez tout apprendre sur les terre-neuvas et la pratique de la pêche en haute mer en vous rendant au musée privé des Terre-Neuvas, à Saint-Malo, l’occasion de découvrir des reconstitutions de scènes de vie à bord des terre-neuviers et de discuter avec d’anciens pêcheurs qui partageront avec vous leurs souvenirs et anecdotes les plus folles.

Saint-Malo et les bains : là où tout a commencé

Si vous vous rendez bientôt dans notre hôtel à Saint-Malo, c’est peut-être pour profiter de ses thermes marins.

En effet, la cité corsaire est une station balnéaire et durant son histoire, elle a beaucoup suscité l’intérêt des curistes. À ce sujet, dans son ouvrage La conquête du site balnéaire : Saint-Malo, Paramé, Saint-Servan et Rothéneuf (1840-1940), l’historienne Gaëlle Delignon nous apprend que les premiers bains malouins remontent au 19ème siècle.

Les débuts des bains à Saint-Malo

Dans son livre La conquête du site balnéaire : Saint-Malo, Paramé, Saint-Servan et Rothéneuf (1840-1940), Gaëlle Delignon, docteure en histoire de l’art, revient sur les premiers bains de Saint-Malo.
Les premiers bains malouins auraient été le fait de notables au début des années 1840. Le phénomène des thermes marins avait peu d’ampleur à cette époque car ils ne concernaient que des gens qui avaient du temps, et de l’argent : des Malouins mais aussi des Anglais appartenant à la bourgeoisie locale ou bien qui étaient médecins voire notaires.

Le cas Paramé : une station balnéaire

À l’issue d’une deuxième vague, avant que Paramé ne devienne une ville à part entière, ce qui n’était alors qu’un quartier rattaché à Saint-Malo se transforma en une station balnéaire. Des investissements massifs portés par des Parisiens ont alors lieu et des maisons et hôtels sont construits afin d’attirer une riche clientèle, notamment des banquiers, des artistes et des gens de lettres. L’arrivée du chemin de fer en 1864 concrétisera ce projet qui propulsera Saint-Malo dans une toute autre dimension.

Une évolution harmonieuse avec peu de vestiges

De nos jours, le quartier de Paramé est une enclave. L’ambiance n’y est plus du tout la même puisque Saint-Malo, Paramé et Saint-Servan ne forment qu’un. De la vocation du banquier Édouard Hébert —celui qui a mis en place les premiers bains de mer à Saint-Malo —, il ne reste quasiment rien, si ce n’est les constructions des années 1970-1980.
Fort heureusement, Saint-Malo a échappé de justesse à un bétonnage complet. Quant à Paramé, elle n’est plus le reflet de ce que voulaient les Parisiens : aujourd’hui, c’est tout ce qu’il y a de plus authentique en Bretagne.

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